Le Blog de Bolero
ven. 20 déc. 2024
Les titres les plus négociés sur Bolero
Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !
Dans le top 10 aujourd'hui : ASML, Cofinimmo, Onward, D'Ieteren, Melexis, Sofina, KBC, Ackermans & van Haaren, Proximus, Tessenderlo.
Actualités des entreprises du Benelux
- Feu vert de la FDA pour Onward Medical.
- La FDA refuse d'approuver un médicament de ZealandPharma contre les maladies intestinales.
- Ajout d'un pipeline finlandais et acquisition belge chez Aedifica.
- CTP signe un accord avec Grammer Jifeng Automotive Seating.
Actualités des entreprises européennes
- Amprion et Hitachi Energy signent un contrat pour des stations de conversion en Allemagne.
- Le Crédit Agricole rachète le reste de Caceis (dépositaire) et d'autres actifs à Santander.
- Fresenius Medical Care remplace Covestro dans le DAX.
Actualités des entreprises américaines
- L'agent actif de nouveau en stock chez Hims & Hers Health.
- Vertex Pharmaceuticals publie des résultats de phase 2.
- Palantir Technologies étend sa collaboration avec l'armée.
- Les restaurants Darden ont enregistré une croissance de leurs ventes supérieure aux prévisions.
- Accenture a dépassé les attentes en matière de chiffre d'affaires.
- Micron Technology a publié des prévisions plus faibles que prévu.
- Lennar n'a pas répondu aux attentes des analystes.
- CarMax a publié des résultats meilleurs que prévu.
- Conagra Brands a revu à la baisse ses perspectives pour l'année financière.
- Lamb Weston a publié des résultats trimestriels décevants.
- FedEx va se séparer de son activité de transport de marchandises.
Actualités des entreprises asiatiques
- Les actions Kadokawa vont s'effondrer après que les négociations avec Sony aient abouti à une augmentation de la participation, mais pas à un rachat.
Nouvelles recommandations pour les actions
Publication : le 20 décembre 2024 à 8h59
La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.
Le blog de Bernard Keppenne : « Un dollar ferme malgré un risque de “shutdown” »
Le yen demeure sous pression par rapport au dollar après le statu quo de la BOJ, les commentaires prudents de son gouverneur, alors que l’inflation s’est accélérée en novembre.
Yen sous pression
Ce dernier est sous pression, évidemment, en grande partie, parce que le dollar s’est sensiblement renforcé par rapport à la majorité des devises après les annonces de Powell.
Mais aussi parce que la BOJ a, de son côté, préféré encore attendre avant de procéder à une nouvelle hausse de taux, mais la faiblesse du yen devrait renforcer sa détermination à agir.
Et la deuxième raison pour laquelle elle continuera à augmenter ses taux, c’est la hausse de l’inflation à 2,7 % en novembre contre 2,3 % le mois précédent pour l’indice qui inclut les produits pétroliers mais pas les aliments frais.
L’indice qui exclut les aliments et les produits pétroliers est aussi en hausse à 2,4% contre 2,3 % en octobre.
Divisés
Les membres de la Banque d’Angleterre, qui a bien laissé ses taux inchangés hier, mais cette décision n’a pas fait l’unanimité, ayant été adoptée à 6 voix contre 3, 3 évidemment en faveur d’une baisse.
Pour autant, les propos du gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, n’ont pas changé par rapport à la réunion précédente, « compte tenu de l’incertitude croissante de l’économie, nous ne pouvons pas nous engager sur la date ou l’ampleur de la baisse des taux pour l’année à venir ».
Il faut dire que, j’en parlais hier, l’inflation demeure élevée et qu’elle est légèrement repartie à la hausse en novembre et que selon le communiqué de la BoE, « l’inflation globale devrait continuer à augmenter légèrement à court terme ».
Compte tenu du fait que le Comité est plus divisé que prévu, se pose la question de savoir si la BoE baissera ses taux trois fois ou quatre fois l’année prochaine.
Statu quo
Pour la Banque centrale norvégienne, qui a laissé son taux inchangé à 4,50 %, tout en ouvrant la porte à des baisses de taux l’année prochaine, mais à trois baisses et pas quatre.
Le communiqué est très clair, « le comité estime qu’une politique monétaire restrictive est toujours nécessaire pour stabiliser l’inflation autour de l’objectif, mais que le moment de commencer à assouplir la politique monétaire approche bientôt ».
Ce statu quo n’a cependant pas empêché la couronne norvégienne de reculer par rapport à l’euro.
Comme la FED, mais évidemment dans une moindre mesure, elle s’inquiète car « les perspectives de l’économie mondiale et de l’économie norvégienne sont très incertaines. Des droits de douane plus élevés freineront probablement la croissance mondiale, mais les implications pour les perspectives de prix en Norvège sont incertaines ».
Encore une baisse
Pour la Banque centrale suédoise, qui a réduit son taux de 0,25 % pour le porter à 2,50 %, mais qui sera plus prudente pour la suite.
Le communiqué souligne en effet, « le taux d’intérêt a été réduit rapidement et la politique monétaire affecte l’économie avec un décalage. Cela plaide en faveur d’une approche plus prudente lors de la formulation de la politique monétaire à l’avenir ».
Cela signifie qu’elle pourrait se contenter d’une baisse de taux l’année prochaine, voir éventuellement de deux, un peu comme la FED l’a laissé entendre mercredi.
Justement à propos de la FED
Je suis revenu dans le Brief de l’Echo ce matin (5 minutes 22) sur les raisons de sa prudence pour la suite de l’assouplissement monétaire.
Et j’évoque l’inflation, et justement, cet après-midi, sera publié l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle de base, qui est attendu en hausse de 0,2 % d’un mois à l’autre, mais qui passerait, en taux annuel, de 2,8 % à 2,9 %. Ce qui démontrerait que l’inflation ne recule plus comme l’a souligné le communiqué de la FED.
J’évoque également la croissance solide de l’économie américaine, et justement, hier, le chiffre du PIB aux États-Unis pour le troisième trimestre, a été revu à la hausse à 3,1 % contre 2,8 % précédemment, en taux annuel.
Cette révision à la hausse est la conséquence d’une révision des dépenses de consommation, qui ont augmenté de 3,7 % contre une précédente estimation à 3,5 %.
Ce qui démontre qu’il n’y a pas de signes de faiblesse de l’économie, et cela justifie la prudence de la FED.
Mais par contre, les États-Unis ne vont peut-être pas échapper à un « shutdown ».
Après qu’un accord bipartisan, qui aurait prolongé le financement du gouvernement jusqu’en mars, fourni 100 milliards de dollars pour l’aide aux sinistrés et suspendu la dette, ait été sabordé par Trump et Musk, un autre projet de loi a été rejeté.
Ce dernier a été rejeté à 174 voix contre 235, et des dizaines de républicains ont défié le président élu en rejetant ce texte, trouvant irresponsable de soutenir un projet qui augmenterait les dépenses.
Et pourtant il y a urgence, car le financement du gouvernement expire ce vendredi à minuit. Et en cas d’échec, les États-Unis seront confrontés à un « shutdown » partiel qui interrompra le financement de toutes les activités, et coupera les salaires de plus de deux millions d’employés fédéraux.
Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances