Les 8 erreurs de débutant à éviter en Bourse

Les 8 erreurs de débutant à éviter en Bourse

Les 8 erreurs de débutant à éviter en Bourse

Vous faites vos premiers pas en Bourse ? Ou vous comptez le faire bientôt ? Ça tombe bien. Bolero, la plateforme d'investissement en ligne du groupe KBC, vous guide tout au long de votre chemin vers le rendement. Avec nos 8 erreurs de débutant à éviter, vous serez capable d'éviter les pièges classiques dans lesquels les jeunes investisseurs tombent facilement.

Alors, prêt(e) à conquérir le monde de la Bourse ?

1. Le court terme

« N'achetez que ce que vous seriez parfaitement heureux de conserver si le marché fermait pendant 10 ans. » - Warren Buffett

Bien souvent, les gens se tournent vers la Bourse dans l’idée de réaliser des gains importants sur le court terme. Mais en Bourse, tout dépend de la stratégie que vous adoptez : une approche à court terme dans la perspective de gains immédiats peut s’avérer payante, à condition que vous achetiez et vendiez au bon moment.

Mais ce n’est pas toujours le cas ; de nombreux investisseurs qui optent pour cette stratégie découvrent les valeurs prometteuses trop tard ou, au contraire, s'en défont trop tôt. Dans les deux cas, ils n’obtiennent pas la plus-value espérée, et ils subissent donc des pertes.

Dans le cas de la chute significative du cours d’un titre, le réflexe de bon nombre d’investisseurs débutants sera d’acheter la valeur dans l’espoir d’une remontée fulgurante de son cours. Malheureusement, cette remontée miraculeuse n'a pas toujours lieu.

Avant d’acheter compulsivement, il conviendrait de se poser les bonnes questions et de comprendre les raisons d'une telle chute. S’agit-il d’une baisse temporaire due à des événements macro-économiques ? Ou est-ce lié à des résultats décevants de l’entreprise ? Si l’entreprise était en réelle difficulté, les titres à priori bons marché pourraient bien continuer leur chute et engendrer des pertes encore plus importantes.

En Bourse, il est préférable de conserver vos titres le plus longtemps possible, ce qui vous permet également d’éviter des frais de courtage trop importants ainsi que d’éventuelles taxes sur les plus-values. Optez donc pour une stratégie d’investissement à moyen, voire à long terme, investissez dans des valeurs sûres et surtout… soyez patient(e) !


2. Le mimétisme

« Mieux vaut avoir raison tout seul que tort avec les autres. »

À l'heure actuelle, tout le monde a accès à toutes sortes d'informations en tout temps. Réseaux sociaux, sites d'actu, forums... Il s'agit de ne pas (trop) se faire influencer par les avis divergents d'autres investisseurs. Prenons l'exemple d'un investisseur qui souhaite acheter l'action d'une entreprise en laquelle il a confiance, et dans laquelle il croit. Sa décision d'investissement pourrait bien être freinée par des investisseurs qui ne voient pas les choses de la même façon. Mais alors, qui avait raison ? Agir en bon mouton de Panurge peut être rassurant, mais ce n'est pas nécessairement judicieux.

Le mimétisme (la reproduction involontaire des comportements, des attitudes d’autrui) est souvent à l’origine de ce qu’on appelle des bulles spéculatives. En gros, si un grand nombre d’investisseurs achète un même titre en même temps, sa valeur risque de monter subitement. Une hausse subite pourrait être la conséquence de la publication de bons résultats par l'entreprise, mais dans certains cas, il se peut qu'elle soit simplement la conséquence d'un achat de masse. C'est ce qu'on appelle un marché euphorique.

De même, lorsqu’un investisseur réputé s’intéresse à un titre, de nombreux investisseurs lambda ont tendance à s’y intéresser. Ils tentent de reproduire, par mimétisme, le comportement supposé du portefeuille de cet investisseur. Certains se mettront donc seulement à acheter alors que le premier investisseur aura déjà clôturé sa position...

Un phénomène similaire se produit à la vente : un mouvement de panique peut s’installer suite à la diffusion d’une mauvaise nouvelle. Cet effet de panique entraîne dès lors une vente en masse et, de ce fait, un effondrement des marchés. En résumé, faites vos propres choix, prenez vos propres décisions et ne vous laissez pas influencer par l’effet de masse.


3. Le manque de diversification

« Mettre tous ses œufs dans le même panier. »

Si vous croyez réellement dans le potentiel d'un certain secteur ou d'une certaine entreprise, vous pourriez être tenté(e) d'y investir toutes vos économies. Cependant, il suffirait d'une pression quelconque pour que l'ensemble d'un secteur chute. Et avec lui, toutes vos actions. C'est la raison pour laquelle il est important de diversifier votre portefeuille.

Diversifier ses investissements, cela signifie investir dans différentes sortes de titres (actions, obligations...), dans différents secteurs (technologie, énergie, télécom...) ou encore dans différentes régions géographiques (Europe, États-Unis, Asie...). À l'exception d'un évènement global tel qu'une mauvaise conjoncture économique, il y a peu de chance que des secteurs qui n'ont aucun lien entre autres ne sombrent en même temps.

Cependant, il ne faut pas non plus tomber dans l'autre extrême et diversifier à outrance, car les frais de courtage et les autres taxes boursières auront vite fait de grignoter votre éventuelle plus-value. D'autre part, il serait trop compliqué de suivre un trop grand nombre d'entreprises au quotidien. Limitez-vous à une dizaine d'entreprises, et assurez-vous de bien comprendre ce qu'elles font. Les ETF ou Trackers offrent de belles opportunités de diversifiation tout en limitant les coûts. Apprenez-en davantage sur ce produit d'investissement sur notre guide en ligne.


4. Pas assez de connaissances

« Préférer la raison à l’émotion. »

Avant de commencer à investir en Bourse, élargissez vos connaissances en la matière. Pour cela, Bolero met à votre disposition de nombreuses informations boursières très utiles. Pensez à l'Académie pour étoffer vos connaissances de la Bourse, au blog pour suivre les actualités boursières quotidiennes ou référez-vous à notre FAQ pour vos questions spécifiques. 

Une fois que vous savez de quoi il retourne, il est préférable d'opter pour l'une ou l'autre stratégie. C'est ce qu'on appelle un horizon d'investissement (court terme, long terme...). Une fois ces prérequis définis, et si vous vous sentez prêt(e), il est alors temps d'ouvrir votre compte-titre gratuit et de vous lancer pleinement.

En outre, un investisseur bien informé en vaut deux. Élargissez donc vos connaissances boursières et ne vous jetez pas à brûle-pourpoint dans l’univers de la finance sans avoir fait d’abord vos « devoirs ». Apprenez-en davantage sur les différents produits financiersla plateforme Bolero (web, iOS et Android) et les différents types d'ordres dans notre Académie.


5. Tout investir en Bourse

« Garder une poire pour la soif. »

En Bourse, il est préférable d’opter pour un investissement sur le long terme. Votre argent risque donc d’être bloqué pour un certain temps et c’est pourquoi il est déconseillé d'investir toutes vos économies.

Si vous avez un projet sur le court terme avec votre argent, il est donc préférable de ne pas investir en Bourse et de le laisser dormir sur votre compte épargne. Conservez également de quoi faire face à d’éventuels imprévus, et n’investissez que l’argent dont vous pouvez vous passer dans les 5 à 10 prochaines années.

En effet, si vous êtes amené(e) à vendre car vous avez besoin de votre argent dans l’urgence, vous pouvez être sûr(e) qu’il ne s’agira pas du moment opportun. D’autre part, le risque est également lié au type d’actif que vous avez en portefeuille. Bien souvent, des actions individuelles comportent plus de risque que des fonds de placement ou encore des ETF ou « trackers, qui diversifient d'office vos investissements.


6. Panique à bord

« Suivre les règles, c’est investir. Suivre ses émotions, c’est jouer au hasard. » - Warren Buffett

Ne vous laissez pas influencer par tous les bruits de couloir que vous pourriez entendre. En effet, la perspective de gains potentiels génère des émotions qui peuvent aveugler votre bon sens et vous faire agir de manière impulsive. Tenez-vous donc à votre plan d’investissement initial pour décider quand acheter ou vendre.

Si vous réalisez une plus-value de 10 % sur une action en particulier, il est également possible de vous protéger contre une certaine baisse de cours en plaçant des ordres « stop-loss » ou « stop-limit ». Ainsi, si la limite de cours introduite est atteinte, votre ordre sera effectué automatiquement, ce qui vous permettra de dormir sur vos deux oreilles et de limiter vos pertes éventuelles.


7. Excès de confiance

« Trop de confiance attire le danger. » - Pierre Corneille

L’excès de confiance peut avoir des effets néfastes sur vos investissements. L’erreur est humaine, le tout est d'être conscient(e) de ses erreurs et d’en tirer des enseignements. Bien entendu, vous devez suivre votre intuition, mais attention à la prise de décisions irrationnelle, basée sur des émotions ponctuelles, et qui débouche souvent sur des pertes conséquentes. Intuition, d’accord, mais analyse objective de l’entreprise et sang-froid, surtout.

Définir le bon moment pour acheter des titres ne relève pas d’une science exacte, loin de là ! En effet, on achète bien souvent un peu trop tôt ou un peu trop tard, sauf si on dispose d'une boule de cristal. Tenez-vous en d'abord à des faits objectifs et par la suite à votre expérience en matière d’investissements.

Basez-vous donc sur des analyses concrètes et fiables et ne vous laissez pas submerger par les rumeurs ou les informations superflues. Concentrez-vous sur les perspectives de rendement et de croissance de l’entreprise et ne vous laissez pas influencer par les bruits de couloir qui pourraient vous faire adopter une stratégie inadaptée.


8. Prendre ses gains/ses pertes

« Mieux vaut se couper la main que le bras tout entier. »

Lorsque vos actions ont le vent en poupe, votre jugement peut être faussé par des perspectives de gain toujours plus importantes. Cependant, si certains signes indiquent qu’il est temps de clôturer votre position et de prendre votre bénéfice, faites-le !

Si au contraire vos actions chutent, analysez-en la cause : est-ce la volatilité des marchés ? Y'a-t-il un lien avec des difficultés éprouvées par l’entreprise ? Si c’est la conséquence de la volatilité et que vous avez confiance en l’entreprise, vous pouvez par exemple vendre vos actions et les racheter à un meilleur prix pour miser ensuite sur une hausse des marchés.

Règles d’or pour la cessation d’actions :

  • Dans le cas d’un doublement d’une de vos actions, il peut s’avérer judicieux de vendre au minimum la moitié de votre participation.
  • Limitez également vos pertes et vendez une action si son cours baisse de 8 à 10 % sous le cours d’achat initial. Si le cours continue de descendre, vous pourrez toujours racheter à meilleur prix.
  • Si vous avez réalisé des gains, utilisez des ordres stop-loss ou stop-limit pour vous protéger d’une éventuelle baisse soudaine.
  • Posez-vous régulièrement la question : « Achèterais-je encore l’action à son cours actuel ? » Si la réponse est « non », il est temps de prendre votre bénéfice.

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