Bienvenue dans le monde des obligations de Bolero

Bienvenue dans le monde des obligations de Bolero

 

Les obligations peuvent jouer un rôle important dans un portefeuille d'investissement, que ce soit en tant que fondement ou à titre de diversification. Or, de nombreux investisseurs ne connaissent pas les obligations. Et, forcément, on aime que ce que l’on connaît.

Le but de cette page est de remédier à cela. Vous y trouverez tous les détails sur ce qu’est une obligation et comment faire pour investir dans des obligations.

 

Dans la pratique : comment négocier des obligations chez Bolero

Comment retrouver une obligation sur la plateforme Bolero ? Comment en acheter une ? Vous trouvez toutes les explications ci-dessous.

Marché primaire ou secondaire ?

En tant qu'investisseur Bolero, vous avez de temps à autre l’occasion de souscrire à l’émission d’une nouvelle obligation (marché primaire) mais vous pouvez aussi négocier des obligations qui sont déjà en circulation (marché secondaire).

Marché primaire

Il n’est possible de souscrire à une nouvelle obligation sur le marché primaire que pendant la période d’émission (et uniquement si KBC Bolero fait partie du syndicat bancaire qui cogère l’émission). Pour souscrire à une émission, cliquez sur la bannière qui se trouve en haut à droite de l’écran, sur la page d’accueil de la plateforme Bolero (voir exemple ci-dessous) ou cliquez sur « Nouvelles émissions disponibles » dans le menu de l’app Bolero pour accéder au module de souscription. Suivez ensuite les étapes.

Marché secondaire

Les investisseurs peuvent également négocier des obligations déjà en cours via Bolero, qu’il s’agisse d’obligations cotées ou d’obligations Over-The-Counter (OTC) (hors bourse). Gardez en tête que les obligations sont, par nature, des produits illiquides et potentiellement complexes.

Obligations cotées en Bourse
  • Vous trouverez les obligations cotées en Bourse sur la plateforme Bolero en utilisant le moteur de recherche (la loupe sur la plateforme Bolero) lorsque vous entrez le code ISIN (les codes ISIN sont disponibles sur les sites internet d’Euronext et de la Bourse de Francfort). Vous pouvez également effectuer une recherche sur le nom de l’entreprise dans le moteur de recherche. Une fois que vous avez saisi le nom de l'entreprise, des « suggestions » apparaissent. Choisissez « Tous les résultats » et sélectionnez l’option « Obligations » comme « type de titre ».
  • Ces obligations sont cotées soit sur la Bourse de Francfort, soit sur Euronext. La plateforme Bolero vous permet de placer directement votre ordre en Bourse. Une fois l'obligation sélectionnée, vous pouvez choisir « Acheter/Vendre ». Ensuite, sous « Nombre », indiquez le montant nominal de l'investissement (donc pas le nombre de coupures, voir sous « Conditions et autres caractéristiques »). Mieux vaut également vérifier la liquidité dans la « profondeur du marché ». En cas de liquidité limitée en Bourse, vous pouvez contacter l’Orderdesk Bolero afin de vérifier si l'obligation OTC (voir ci-dessous) est plus liquide. Suivez ensuite les étapes pour signer l’ordre. À titre d’information, les obligations dont le code ISIN commence par le code pays belge « BE » ne peuvent pas être négociées sur la Bourse de Francfort, mais uniquement sur Euronext.
Obligations OTC
  • Vous pouvez trouver des obligations OTC sur la plateforme Bolero dans le Centre d’Idées. Cette sélection n'est pas limitative, de sorte que d'autres obligations OTC peuvent également être négociées, pour autant que leur liquidité soit suffisante et qu’elles ne soient pas soumises à des restrictions (par exemple, en vertu de la directive MIFID). À titre d’information, dans le cadre de la législation MIFID visant la protection de l’investisseur, la préférence est donnée aux obligations OTC plutôt qu’aux obligations cotées et ce, en raison de leur plus grande liquidité et d’une meilleure formation des prix.
  • Les obligations OTC ne sont donc pas négociables en Bourse et ne peuvent être négociées que par téléphone en appelant l’Orderdesk Bolero (02 303 33 01). Veillez à avoir le code ISIN de l’obligation sous la main. Nous vous recommandons d'appeler l’Orderdesk entre 9h00 et 17h30 ; l’Orderdesk cherchera pour vous une contrepartie, et la plupart des traders ne sont disponibles qu'entre ces heures.

Vocabulaire et autres caractéristiques

  • Prix d'émission : une obligation est généralement émise pour un gros montant, à savoir le nominal, par exemple 500 millions d'euros. Ce capital est divisé en coupures, par exemple de 1 000 euros, afin que l'obligation soit suffisamment liquide et négociable sur le marché secondaire.

    Le prix d'émission peut différer de la valeur nominale de l'obligation. Cette différence est exprimée en %. Une obligation peut ainsi être émise à un prix d'émission correspondant à 101,875 % de sa valeur nominale : vous devrez alors payer 1 018,75 euros pour une obligation ne valant en réalité que 1 000 euros et qui remboursera 1 000 euros à l'échéance finale. Si le prix d'émission est supérieur à 100 %, on dit que l’obligation est « au-dessus du pair ». Si le prix d’émission est inférieur à 100 %, on dit que l’obligation est « en-dessous du pair ».
     
  • Précompte mobilier : vous payez toujours un précompte mobilier (PM) de 30 % sur les intérêts ou les coupons que vous encaissez. Celui-ci est retenu à la source par Bolero. 
     
  • Intérêts courus : pour toute obligation négociée avant l'échéance, l'acheteur doit payer au vendeur des « intérêts courus », soit les intérêts auxquels le vendeur a droit pour les jours compris entre la date d'intérêt précédente et la date de la vente. À titre d’information, pour un code BE, les intérêts courus sont réglés nets. Ce n’est pas le cas pour les obligations étrangères. Si vous vendez une obligation étrangère avant la date de détachement du coupon, vous devez le mentionner dans votre déclaration d'impôts afin que l'État puisse retenir le PM sur les intérêts.
     
  • Par défaut, les intérêts et le capital sont payés à l'échéance en euros. Vous pouvez y déroger en vous rendant dans l’onglet « Paramètres » de l'application Bolero ou de la plateforme Bolero et en optant pour le versement « Dans la devise d'origine » pour que les paiements futurs soient effectués dans la devise dans laquelle l'obligation est cotée (attention : cela s'appliquera alors à toutes les positions, y compris aux dividendes d'actions).
     
  • La valeur d'une obligation peut fluctuer fortement pendant sa durée. Vous souhaitez vendre une obligation ayant un taux de 1 %, alors que le taux directeur a depuis lors augmenté et que le compte d'épargne rapporte 2 % ? Aucun acheteur n’acceptera de vous rembourser l'intégralité du prix d'émission (voir ci-dessous) : vous n’en récupérerez qu'une partie.   
     
  • Afin de pouvoir comparer facilement le rendement futur de plusieurs obligations, chaque obligation se voit également attribuer un rendement actuariel. Le rendement actuariel indique le rendement effectif d'une obligation à compter de ce jour jusqu'à l'échéance et tient compte d’autres facteurs que simplement le coupon (prix d'achat de l'obligation, durée résiduelle, etc.).
     
  • Yield : Le yield fait référence au rendement d'une obligation. Grâce au yield, il est possible de comparer des obligations même si elles ne possèdent pas les mêmes modalités (coupon, échéance, cours actuel, valeur nominale...). Voici un exemple simplifié (et qui ne tient pas compte de l'inflation) :
    Pour une obligation à 10 ans ayant une valeur nominale de 1 000 euros et un coupon de 5 %, vous recevez un coupon de 50 euros, chaque année, pendant 10 ans. Son yield est donc de 5 % (50 / 1 000 x 100).
    Supposons que vous achetiez cette obligation sous le pair à 95 % ; vous payerez alors 950 euros pour cette obligation au lieu de 1 000 euros. Son rendement (yield) sera alors d'environ 5,26 % (50 / 950 x 100). En revanche, si vous achetez cette obligation en-dessous du pair, par exemple à 105 %, le yield sera de 4,76 % (50 / 1050 x 100).

Qu'est-ce qu'une obligation ?

Pour les investisseurs Bolero, nous avons conçu une brochure qui peut servir d’introduction de base aux obligations. Vous y découvrez ce qu'est une obligation (ainsi que les différences entre les actions et les obligations, par exemple), les avantages d'un investissement en obligations et les risques qui y sont liés. En plus, vous trouvez ci-dessous des informations sur les émetteurs et les différents types d'obligations :

Les émetteurs

Les obligations sont souvent classées en fonction du type d'émetteur. Les émetteurs peuvent être des organisations supranationales, des gouvernements, des organismes publics, des sociétés semi-publiques et des entreprises privées. En général, on distingue deux types : les obligations d'entreprises (corporate bonds) et les obligations d'État (government bonds). 

Pour un financement à moyen terme, les entreprises peuvent faire appel au marché en lançant une émission d'obligations. Les obligations d'entreprises offrent généralement un rendement plus élevé que les obligations émises par des pays. Ceux-ci bénéficient en effet souvent d'une note relativement élevée (risque plus faible). Les obligations à long terme émises par l'État belge sont appelées « OLO » (Obligations Linéaires/Lineaire Obligaties).

Les types

Obligations ordinaires

Ce sont des obligations ayant une durée déterminée et un taux fixe. À l'échéance, l'investisseur récupère son argent. Par exemple : début 2022, la société immobilière belge VGP a levé 1 milliard d'euros en émettant deux obligations vertes. L'une d'elles a une durée de huit ans et un taux de 2,25 %. L’investisseur ayant souscrit pour 1 000 euros recevra chaque année 22,50 euros d'intérêts bruts de VGP. Après huit ans, VGP rembourse les 1 000 euros investis à l'investisseur.

Obligations à coupon zéro

Ce sont des obligations qui ne paient pas de coupon annuel. En compensation, le prix d'émission est nettement inférieur à la valeur nominale, par exemple 80 %. Vous payez alors 800 euros pour une obligation, qui vaut en réalité 1 000 euros. À l'échéance finale, vous recevrez donc 1 000 euros. Notez que vous payez toujours un précompte mobilier de 30 % sur la différence entre le prix d'émission et le prix de remboursement (indépendamment du moment et du prix d'achat).

Obligations perpétuelles (perpetuals)

Les obligations perpétuelles sont à peu près l’inverse des obligations à coupon zéro, car dans le cas de cette obligation, vous ne recevez un coupon que sur une base régulière et le montant emprunté n'est en principe pas remboursé (à moins que l'émetteur ne décide de le rembourser malgré tout après une période déterminée). En raison de son caractère perpétuel, la valeur de cette obligation peut fluctuer fortement sur le marché secondaire, en fonction des mouvements de taux.

Obligations liées à l'inflation

Tant le taux d'intérêt que le montant remboursé à l’échéance baissent ou augmentent en fonction de l'indice d'inflation.

Obligations convertibles

Pendant la durée de cette obligation, vous pouvez choisir de l’échanger contre des actions de la société émettrice. Le cours des actions contre lesquelles vous pouvez échanger votre obligation est prédéterminé. Si les actions de l’entreprise dépassent largement ce cours pendant la durée de l'obligation, vous pourrez donc acquérir les actions à un prix réduit au moment de l’échange.

Obligations convertibles inverses

Leurs caractéristiques sont l’inverse de celles des obligations convertibles ordinaires : ce n'est pas l'investisseur, mais l'émetteur qui a le choix à l'échéance de rembourser l'obligation en espèces ou en actions au cours convenu lors de l'émission. L'émetteur privilégiera donc la conversion en actions si les actions sont cotées au-dessous du prix de conversion à l'échéance finale.

Obligations structurées

Le montant des coupons n'est pas fixé dans ce type d'obligation. Il dépend de la performance d'un autre élément, par exemple un indice boursier.

Obligations remboursables par anticipation ou obligations callables

Ces obligations donnent à l'émetteur le droit de racheter l'obligation avant l'échéance. À la date du call, l'émetteur a le droit, mais non l'obligation, de racheter l'obligation à un prix prédéterminé.

Obligations subordonnées

Dans le cas des obligations subordonnées, l'obligataire ne vient dans l'ordre des créanciers qu'après les obligations et dettes ordinaires et juste avant les actionnaires. Le risque que vous ne récupériez rien ou presque rien de votre prêt en cas de dissolution ou de faillite de l'émetteur s’en trouve par conséquent accru

Le saviez-vous...

... le risque moins élevé des obligations est la principale raison pour laquelle les investisseurs combinent actions et obligations dans leurs portefeuilles. Investir en obligations comporte quand même certains risques

... les obligations équilibrent le portefeuille et permettent de limiter les pertes lorsque les actions performent moins bien.

... il existe des obligations vertes. L'argent que vous prêtez est alors exclusivement consacré à des projets qui contribuent à l'environnement. Les obligations sociales servent des objectifs sociaux et les obligations durables combinent des objectifs durables et sociaux dans une vision plus large de la durabilité.

...​ vous ne devenez pas propriétaire de l'entreprise (ou du pays) lorsque vous achetez une obligation ? Vous n'avez donc pas votre mot à dire dans les réunions d'actionnaires. En revanche, en cas de faillite, vous avez priorité sur les actionnaires lorsque l'entreprise est démantelée (à moins qu'il n'en soit expressément disposé autrement lors de l'émission de l'obligation).  

... vous pouvez également investir indirectement en obligations via des ETF obligataires, de manière diversifiée et rentable. Plus d’info sur Bolero et les ETF.

... vous pouvez trouver de l'inspiration dans notre Sélection d'obligations ? Elle est mise à jour une fois par semaine. Vous la trouvez sur la plateforme web sous MENU > Centre d'Idées > Sélection d'obligations et dans les applications mobiles sous News & Tendances > Sélection d'obligations.

 

Liens pratiques