jeu. 14 nov. 2024

11:34

Les titres les plus négociés sur Bolero

Chaque jour, nous vous offrons un aperçu des titres les plus négociés chez Bolero sur Euronext. Idéal pour prendre la température du marché boursier et pour découvrir les actions ou les titres que les autres investisseurs s'arrachent !

Dans le top 10 aujourd'hui : DEME, ASML, Aedifica, KBC, DSM-Firmenich, argen-x, Melexis, D'Ieteren, Agfa-Gevaert, Ageas.

11:14

Actualités des entreprises du Benelux

  • DEME relève le niveau d'exigence.
  • Agfa annonce des résultats du troisième trimestre inférieurs aux attentes, objectif de cours revu à la baisse chez KBCS.
  • Montea annonce un rachat d'actions pour des plans d'options.
  • Atenor confirme le refinancement de la dette verte.
  • ASML a tenu une journée d'investisseurs et maintient ses perspectives pour 2030.
  • Nouvelle augmentation des perspectives chez SBM Offshore.
  • UnifiedPost continue à croître fortement dans le segment numérique.
  • Le CEO de Proximus est sous pression politique.
11:10

Actualités des entreprises européennes

  • Swiss Re confirme la publication de son bénéfice pour les neuf premiers mois de l'année.
  • Deutsche Telekom relève ses perspectives.
  • Siemens signale des risques géopolitiques après la chute de ses bénéfices.
  • Le bénéfice du troisième trimestre de Merck KGaA augmente plus rapidement que prévu en raison d'une baisse des coûts.
  • L'entreprise polonaise Allegro prévoit une hausse de 4 à 7 % de son bénéfice au quatrième trimestre.
  • LVMH nomme un nouveau directeur financier pour le groupe et un nouveau directeur de la division Moet Hennessy.
  • Hapag-Lloyd maintient ses perspectives récemment revues à la hausse malgré une baisse des bénéfices sur 9 mois.
  • Aviva enregistre une hausse de 15 % des primes d'assurance générale sur 9 mois.
  • Le discounter britannique B&M se dit « bien positionné » pour Noël.
  • La société polonaise Eurocash déclare qu'elle pourrait ne pas atteindre les objectifs fixés pour 2025.
  • L'allemand BayWa annonce une perte nette de 676 millions de dollars.
  • Le français Iliad affiche une hausse de 13,6 % de son bénéfice net sur 9 mois.
  • K+S chute en raison de la réduction de ses prévisions d'EBITDA pour 2024.
  • L'entreprise britannique United Utilities voit ses ventes augmenter de 10 % par an.
  • Burberry annonce un plan de restructuration alors que ses ventes continuent de chuter.
  • Ben & Jerry's intente une action en justice contre sa société mère Unilever à propos de sa position sur Gaza.
  • Stadler Rail en baisse après l'abaissement des lignes directrices.
11:08

Actualités des entreprises américaines

  • Meta fait l'objet d'un procès antitrust pour les acquisitions d'Instagram et de WhatsApp.
  • Cisco dépasse ses attentes en matière de bénéfices grâce à la demande d'IA pour les équipements de réseau.
  • Les actionnaires de Frontier approuvent l'accord de 9,6 milliards de dollars avec Verizon.
  • Nvidia accusé d'avoir trompé les investisseurs.
  • Tesla rappelle 2 400 Cybertrucks, et il s'agit déjà du 6ème rappel de ce modèle cette année.
  • Amazon lance un service de commerce électronique à bas prix aux États-Unis pour concurrencer Temu.
  • Amgen rejette les inquiétudes concernant un médicament amincissant.
  • Nelson Peltz affirme que le nouveau président de Disney trouvera en Gorman un « CEO respectable ».
  • Un médicament amincissant d'Eli Lilly aide près de 99 % des patients à ne pas souffrir de diabète.
11:04

Actualités des entreprises asiatiques

  • Foxconn enregistre une hausse de 14 % de son bénéfice au troisième trimestre.
  • Le bénéfice de Mizuho augmente de 62 % au deuxième trimestre.
  • Tencent signale un ralentissement de la monétisation de l'IA ; les jeux génèrent une croissance de 8 % du chiffre d'affaires au troisième trimestre.
  • Kia maintient son objectif de ventes annuelles de 1,6 million de VE.
9:29

Nouvelles recommandations pour les actions

Publication : le 14 novembre 2024 à 9h29

La présente communication n’a pas été établie conformément aux dispositions relatives à la promotion de la recherche indépendante en investissement et n’est pas soumise à l’interdiction de négoce avant la diffusion de la recherche.

9:26

Le blog de Bernard Keppenne : « Au secours, l’inflation pourrait revenir ! »

Le risque inflationniste revient en force aux États-Unis, ce qui continue de tirer le dollar vers le haut ainsi que les rendements obligataires, ce qui pourrait fondamentalement changer l’attitude de la FED l’année prochaine.

Risque inflationniste

Revenons d’abord sur les chiffres d’inflation qui ont été publiés hier aux États-Unis.

Première leçon, en dehors de toute spéculation sur l’impact du programme de Trump, l’inflation a légèrement augmenté, ce qui pourrait inciter la FED à adopter un peu plus de prudence dans son assouplissement monétaire.

L’inflation a progressé de 0,2 % d’un mois à l’autre, avec en particulier une hausse du coût du logement qui a représenté plus de la moitié de l’augmentation de l’indice mensuel. Soit sur un an, le taux est passé de 2,4 % en septembre à 2,6 % en octobre, comme attendu.

Si on regarde l’inflation sous-jacente, la hausse mensuelle a été de 0,3 %, soit un taux annuel qui est resté inchangé à 3,3 %.

Ces chiffres ont renforcé le sentiment que l’année prochaine la FED allait ralentir ses baisses de taux, car l’inflation demeure plus prégnante que prévu avec un marché de l’emploi qui demeure solide.

Mais le programme de Trump pourrait encore plus inciter la FED à ralentir ses baisses de taux, car ce dernier est clairement inflationniste, comme je l’ai évoqué dans Tracker Talk de l’Echo publié ce matin.

Ce qui explique que le rendement du Treasury 10 ans continue de tirer vers le haut, avec comme conséquence un dollar qui s’est encore renforcé par rapport à l’euro, passant même sous les 1,06, mais également par rapport au yen.

Ce qui explique aussi la prudence que commencent à adopter certains membres de la FED sur la suite des événements. C’est le cas, d’Alberto Musalem, président de la FED de Saint-Louis, qui a déclaré que « le risque que l’inflation cesse de converger vers les 2 %, ou qu’elle augmente, s’est accru ».

La présidente de la FED de Dallas, Lorie Logan, a adopté un ton similaire en déclarant « je prévois que le FOMC devra très probablement procéder à d’autres baisses de taux pour achever le processus de convergence de l’inflation vers l’objectif de la FED. Mais, il est préférable de procéder avec prudence », car « si nous réduisons trop les taux, au-delà de la neutralité, l’inflation pourrait réaccélérer et le FOMC pourrait avoir besoin d’inverser la direction ».

Et elle a été suivie par le président de la FED de Kansas City, Jeffrey Schmid, qui a déclaré « il reste à voir dans quelle mesure les taux d’intérêt continueront à baisser et où ils pourraient finalement s’établir ».

Lorie Logan a laissé entendre, lors de son intervention, que le taux neutre pourrait être plus élevé qu’estimé jusqu’à présent, ce qui réduit de facto le nombre de baisses de taux.

Et décidemment très prolixe, le président de la FED de Minneapolis, Neel Kashkari, a aussi laissé entendre que le taux neutre avait peut-être augmenté, ce qui suggère que la FED n’aura pas besoin de réduire ses taux autant qu’elle l’aurait fait autrement.

Trump ayant les coudées franches, puisque les républicains conservent la majorité à la Chambre des représentants, il pourra sans opposition imposer ses mesures, ce qui pourrait vite relancer les anticipations inflationnistes et dès lors freiner la FED dans son assouplissement.

Même inquiétude en Grande-Bretagne

En tout cas dans le chef de Catherine Mann, responsable de la fixation des taux d’intérêt de la BoE, la seule d’ailleurs à s’être opposée à la baisse des taux la semaine passée.

Elle constate que « nous avons une tendance à la hausse de l’inflation (…) qui tend à permettre à l’inflation de s’ancrer, et dans cet environnement, il est important de maintenir (les taux d’intérêt) plus longtemps ».

Et de poursuivre, ce n’est que « lorsque j’aurai la preuve que la persistance de l’inflation a disparu ou s’est modérée – une modération suffisante de la persistance de l’inflation – alors j’irai plus loin ».

Sans le citer, elle met en garde sur les effets de la politique attendue de Trump en rajoutant, « il est possible que les prix à l’exportation de la Chine, par exemple, exercent une pression à la baisse sur l’inflation. Mais contre cela, une nouvelle qui est orientée à la baisse, le reste est orienté à la hausse et risque d’être plus volatile à moyen terme ».

Sa prudence s’explique aussi suite aux annonces du nouveau gouvernement, dont certaines mesures pourraient entrainer une hausse de l’inflation. Pour rappel, pour la BoE, l’inflation passerait de 1,7 % en septembre à 2,5 % d’ici la fin de l’année et elle ne reviendrait pas à son objectif de 2 % avant le milieu de l’année 2027.

Ce qui explique pourquoi le scénario de baisse de taux de sa part a été revu, avec moins de baisses en 2025 qu’initialement attendu, et ce qui explique aussi pourquoi le rendement de l’obligation à 2 ans est orienté à la hausse.

Ben tiens !

Mann n’est pas la seule à s’inquiéter de l’impact des conséquences du programme de Trump.

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, s’inquiète aussi en déclarant, « le programme risque de ramener l’inflation aux États-Unis ». Et « il risque de faire baisser un peu la croissance, partout dans le monde. Reste à savoir si cette baisse sera plus ressentie aux États-Unis, en Chine ou en Europe ».

Pour conclure, « le protectionnisme est presque toujours synonyme de réduction du pouvoir d’achat des consommateurs ».

Joachim Nagel, le président de la Bundesbank, a été plus explicite estimant que les nouveaux tarifs douaniers prévus par le président Trump pourraient coûter à l’Allemagne 1 % de sa production économique s’ils entrent en vigueur. Et de rajouter « si les nouveaux tarifs douaniers se concrétisent, nous pourrions même passer en territoire négatif ».

Et comme si cela ne suffisait pas

Cette donnée est passée au second plan la semaine passée, mais elle résonne particulièrement dans cette réflexion sur le risque inflationniste, l’indice de la FAO des prix des produits alimentaires a encore progressé en octobre, et se situe à son plus haut niveau depuis avril 2023.

En cause, une hausse des prix des céréales, en particulier celui du blé en « raison des inquiétudes liées aux mauvaises conditions météorologiques qui concernent les semis pour les cultures d’hiver dans plusieurs grandes régions exportatrices de l’hémisphère nord, notamment l’Union européenne, la Fédération de Russie et les États-Unis d’Amérique » relève le rapport de la FAO.

Même constat pour le prix du maïs, avec des difficultés de transport dans certaines régions du Brésil  en raison du faible niveau des cours d’eau, et des conditions de sécheresse qui empêchent les semis en Argentine.

Les prix des produits des huiles végétales sont également en hausse, et à leur niveau le plus haut depuis 2 ans. Et ne parlons pas des prix des produits laitiers, en particulier du fromage et du beurre, dont les prix sont en hausse suite à une forte demande intérieure, des stocks limités et une faible production laitière saisonnière en Europe occidentale.

Et dans une moindre mesure, le prix du sucre a également progressé suite à des craintes quant aux perspectives de production pour 2024-2025 au Brésil, qui font suite à une période prolongée de temps sec.

Rien ne dit que ces hausses ne vont pas se répercuter rapidement dans les prix dans les commerces, alors même que la hausse des tarifs douaniers n’a pas encore eu lieu.

Demain, exceptionnellement, il n’y aura pas de publication sur le blog.

Source : Bernard Keppenne, Chief Economist - CBC Banque & Assurances